La municipalité dépose son bilan.

Le Maire de Bergerac devrait vous présenter des excuses plutôt qu’un bilan d’autosatisfaction au stade de son mi-mandat électoral. Malgré un rapport alarmant de la Chambre Régionale des Comptes, la municipalité dépense sans compter pour des investissements de prestige qui ne changent en rien le quotidien des Bergeracois. Malgré une pression fiscale écrasante et des indemnités d’élus revues généreusement à la hausse, que dire de la propreté et de l’état de délabrement de nos trottoirs ? Quant à l’énergie nouvelle promise, elle n’est qu’une énième contribution à l’imposture écologique qui prévaut.
Par le seul choix du Maire, deux écoles publiques ont été fermées (Romain Rolland, la Moulette) hypothéquant l’avenir de toute une ville. Les associations ont subi une baisse des subventions. Le service public est en souffrance. Nos séniors des Résidences Autonomie se sont vus supprimer les postes de gardien remplacés par une téléassistance payante. Les Bergeracois souffrent et les dépenses somptuaires s’enchainent pour transformer le centre-ville en zone touristique. Cœur de ville se mue en tragédie pour des commerçants subissant bévues et retards de chantiers au Marché Couvert.
L’arrogance l’emporte le plus souvent face aux évidences comme en témoigne l’incapacité municipale à comprendre le sens du mot concertation. On vous informe de décisions déjà prises sans recueillir votre avis préalable. Nous avons subi l’imposition de la semaine à 4 jours dans les écoles, le refus d’accompagner les Restos du Cœur à trouver des locaux adaptés pendant deux ans, l’installation d’une antenne relais 5G dans le quartier du Bout des Vergnes.
La frontière est ténue avec l'autoritarisme. Un fonctionnaire est révoqué sans motif réel et sérieux. La police municipale est missionnée pour censurer des publications facebook auprès de commerçants témoignant de leurs difficultés. Quant à nous élus-es d’opposition, nous sommes méprisés-ées dans notre droit démocratique à exprimer des divergences légitimes. Au stade entamé du mi-mandat et face à ce bilan édifiant, il sera de notre responsabilité d’élus-es de gauche dans toute sa diversité, de trouver la voie du rapprochement citoyen pour être en mesure de créer les conditions de l’alternative d’espérance.
La frontière est ténue avec l'autoritarisme. Un fonctionnaire est révoqué sans motif réel et sérieux. La police municipale est missionnée pour censurer des publications facebook auprès de commerçants témoignant de leurs difficultés. Quant à nous élus-es d’opposition, nous sommes méprisés-ées dans notre droit démocratique à exprimer des divergences légitimes. Au stade entamé du mi-mandat et face à ce bilan édifiant, il sera de notre responsabilité d’élus-es de gauche dans toute sa diversité, de trouver la voie du rapprochement citoyen pour être en mesure de créer les conditions de l’alternative d’espérance.