Quel âge aurez-vous en 2039 ?

Curieuse question pour commencer cette tribune libre. Il s’agit de la dernière année du contrat qui lie la Ville à la SAGS, la société gestionnaire de tout le stationnement payant à Bergerac. Totalement déconnectée du service public à rendre aux usagers, cette délégation s’est autonomisée financièrement. Avec un record de plus de 1,6 millions d’euros de recettes en 2023, la fréquentation des usagers n’a pourtant pas retrouvé son niveau d’avant COVID. Les hausses de tarifs s’enchaînent. Et les records de répression s’abattent sur le stationnement. Enfermée dans son imposture écologique, la municipalité ne se préoccupe que de contrôler des horodateurs pour garantir des recettes à une société privée.

Vous trouvez le stationnement payant trop cher et complexe à Bergerac ! Les places gratuites de 15 minutes sont inadaptées. L’amende appelée Forfait Post Stationnement (FPS) peut atteindre les 30 euros. Il y a de quoi vous faire passer l’envie de venir en Centre-ville. Pour le Maire de Bergerac, la tolérance zéro ne s’applique qu’au stationnement payant. Pour son élu à l’urbanisme, les contrevenants sont des « mauvais citoyens ». La répression est aveugle. D’autres records sont atteints : 19.408 FPS en 2023 (hausse de 17% / 2019 ; 240 amendes de plus par mois). La municipalité veille aux recettes de la SAGS. Elle mobilise nos Agents de Surveillance de la Voie Publique (ASVP).

Nous avons demandé une réforme du montant du Forfait Post Stationnement en proposant qu’il soit fixé à la demi-journée pour une dizaine d’euros. Le Maire a refusé arguant que le montant actuel est comparable aux grandes villes. Enfin, pour votre sécurité quotidienne, nous avons réclamé que les ASVP soient mobilisés pour la salubrité et la tranquillité publique. Le Maire tergiverse et nous perdons du temps.

La gestion municipale du stationnement est le symbole d’une municipalité qui ne se préoccupe pas de notre quotidien. Sachez que nous restons à votre écoute et que nous portons vos propositions.