Quand la CAB reprend la main sur les travaux de voirie

Nous vous donnons la parole à travers cette sélection représentative de vos réactions lors de nos rencontres. Pour Christine, le danger est quotidien dès qu’il s’agit d’aller se promener à pied en ville : « Retraitée, j’ai vraiment peur de tomber sur les trottoirs. » Cette crainte est partagée par les parents d’enfants en bas âge où, comme pour toutes les personnes à mobilité réduite, la question de l’accessibilité des trottoirs est primordiale. Nathalie évoque son expérience de jeune maman : « Je suis parent. Comment me promener avec mon enfant, sans danger ? ». Enfin, la ville n’est pas seulement réservée aux véhicules motorisés. François nous partage sa pratique urbaine du vélo à Bergerac : « Cycliste, je zigzague entre les nids de poules. C’est un cauchemar ! »
Face à l’inaction de la municipalité, la CAB a décidé de reprendre la main.
Ces remarques font malheureusement partie de notre quotidien. Les trottoirs sont délabrés. L’état de la voirie remporte la palme des critiques à Bergerac. Et nous déplorons cet état catastrophique. Aujourd’hui, il est possible de constater les premiers travaux. Ils sont à l’initiative de la Communauté d’Agglomération Bergeracoise (CAB). Ils ont concerné notamment le boulevard Calmette, les rues Jean Nicot, Rodolphe-Bruzac, Gustave Eiffel, Sévigné, Henri Bergson et Marcelin Berthelot. Sachez que, depuis 2022, la CAB s’est dotée de moyens financiers supplémentaires pour la voirie. L’enveloppe habituelle de 1,950 M€ a atteint le montant de 2,435 M€ en 2024. Bergerac bénéficie de près de la moitié de cette somme prévue pour les 38 communes de l’agglomération.
Face à une municipalité qui refuse nos propositions.
La reprise en main du budget voirie par la CAB est un avertissement sérieux dressé à l’encontre du laxisme municipal. Pour Fabien Ruet, votre conseiller municipal, il était grand temps de remettre les pendules à l’heure. Il rappelle que « comme chaque année, nous souhaitons que nos rues et nos trottoirs soient une priorité municipale. Je regrette que le maire refuse notre proposition. » Dès lors que Monsieur Prioleaud préfère démolir la place de la République, nous devinons bien la manière dont il en financera l’aménagement. Nous défendions le plan trottoir. Il a été abandonné. Et les retards s’accumulent. Nos impôts locaux augmentent. Des travaux de prestige se multiplient pour le tourisme.
Comptez sur notre détermination pour continuer à nous battre pour votre quotidien.