Les résultats de notre enquête sur les déplacements

Ces derniers mois et durant plusieurs semaines, les bénévoles du collectif « Bergerac citoyen » sont allés à la rencontre de leurs voisins avec pour support des échanges, un questionnaire sur le thème des déplacements à Bergerac. Les analyses des réponses sont riches d’enseignement sur les besoins et les pistes d’amélioration souhaités par les bergeracois.es.
Sans surprise, la voiture particulière reste le mode de déplacement majoritairement utilisé avec pour corollaire, une double préoccupation largement exprimée :
- Il s’agit d’un mode de déplacement qui pèse sur le budget des ménages (rappel souligné par près des 2/3 des personnes) ;
- Le souhait partagé d’une plus grande sécurité sur les axes routiers.
La question de la sécurité et de l’insécurité routière est également au cœur des récriminations des 20% de répondants utilisant principalement les modes dit doux : la marche à pied et le vélo. Le principal frein à un plus grand usage de l’utilisation du vélo d’ailleurs porte sur l’insécurité routière, à telle enseigne que le souhait de création d’itinéraires sécurisés en ville est plébiscité par une écrasante majorité des répondants.
Pour une ville moyenne comme Bergerac, deux informations importantes font « figures » à l’analyse de ces questionnaires :
- Pour leurs déplacements au sein de l’agglomération, les transports en commun (Bus et Car) sont marginalement utilisés et surtout les lignes, lieux et horaires de passages sont pratiquement méconnus par les 3/ 4 des personnes sondées. Un comble alors que les transports en commun sont gratuits ! Ainsi, une majorité des répondants seraient prêts à utiliser le transport à la demande ou le co-voiturage (avec quelques aménagements et une application dédiée) pour les déplacements du domicile au centre-ville ou vers les centres d’activités ou commerciaux de la périphérie ;
- Enfin pour les liaisons entre Bergerac et les principales villes du département et de la Région le train reste un mode de déplacement moyennement pratiqué (par la moitié des répondants) en raison – par ordre croissant d’importance- d’aménagements insuffisant aux abords de la gare-, des fréquences insuffisantes des trains et surtout des prix rédhibitoires des trajets.