Plus de 20.500 personnes opposées à l'abattage des arbres de la rue Olympe de Gouges à Bergerac

En septembre dernier, nous attirions votre attention sur la possible disparition de 200 arbres rue Olympe de Gouges, sur la rive gauche de Bergerac. A notre grande surprise, le Maire de Bergerac a signé un certificat tacite de permis de construire en date du 23 février 2024, alors qu'il annonçait vouloir s'y opposer. Chacun jugera en son temps le courage de cette position alors que dans un même temps il annonce s'en remettre à la décision finale du représentant de l'Etat. Curieuse manœuvre quand on sait que les propres services de l'Etat (DREAL) interpellaient les promoteurs et la ville de Bergerac quant aux conséquences écologiques d'un tel permis. Aujourd'hui il faut donc encore se battre et obtenir du Préfet de la Dordogne qu'il rejette ce permis de construire. Le collectif des riverains de la rue Olympe de Gouge s'est mobilisé par le lancement d'une pétition en ligne. Cette dernière a déjà recueilli plus de 20.500 signatures. N'hésitez pas à rejoindre le mouvement en cliquant sur le lien partagé ci-dessous.
https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/urgent-200-arbres-valent-immeubles-destruction/228555
Comme nous vous l'indiquions en septembre dernier, depuis des mois, nous travaillons avec un collectif de riverains de la rue Olympe de Gouges (rive gauche) de Bergerac. Nous nous battons contre l’appétit des promoteurs qui souhaitent faire l’acquisition d’un joli bois de près de deux hectares. Il était protégé de toute présence humaine depuis près de 20 ans. Nous défendons l’idée que cet espace naturel unique sur la rive gauche de Bergerac longeant la rue Fernand Faure pourrait servir de parc naturel pour tous les habitants du quartier. Encore faudrait-il que la municipalité accepte cette proposition. Aujourd’hui, nous savons que ce petit bois accueille des chardonnerets élégants, une espèce d’oiseaux menacée au niveau européen.
https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/urgent-200-arbres-valent-immeubles-destruction/228555
Comme nous vous l'indiquions en septembre dernier, depuis des mois, nous travaillons avec un collectif de riverains de la rue Olympe de Gouges (rive gauche) de Bergerac. Nous nous battons contre l’appétit des promoteurs qui souhaitent faire l’acquisition d’un joli bois de près de deux hectares. Il était protégé de toute présence humaine depuis près de 20 ans. Nous défendons l’idée que cet espace naturel unique sur la rive gauche de Bergerac longeant la rue Fernand Faure pourrait servir de parc naturel pour tous les habitants du quartier. Encore faudrait-il que la municipalité accepte cette proposition. Aujourd’hui, nous savons que ce petit bois accueille des chardonnerets élégants, une espèce d’oiseaux menacée au niveau européen.
Une espèce à protéger.
Nous nous mobilisons face à des projets de lotissements dans le cadre d’une Opération d’Aménagement Programmée. Afin d’établir un pré-inventaire du patrimoine naturel du site, nous avons été assisté par des spécialistes, dont les compétences naturalistes ne sont plus à démontrer sur notre territoire. Nous pouvons aujourd’hui témoigner de la présence de spécimens de chardonnerets élégants, une espèce protégée au niveau européen.
Un enjeu écologique majeur.
Les terrains boisés qui abritent ces oiseaux s’inscrivent au sein d’une continuité parcellaire de plus de deux hectares. Ils constituent le seul espace de cette nature à l’échelle de toute la rive gauche de Bergerac. Ils s’inscrivent dans une logique structurante de trame verte dont on peut observer la continuité écologique de la rue Marcel Pagnol jusqu’à l’espace boisé au sud de l’immeuble de Lopofa. Seule la rue Fernand Faure constitue un obstacle artificiel au sein de ce corridor écologique en espace urbain.
A l’heure du réchauffement climatique et alors que ce quartier est soumis à la pression urbaine, chacun mesure la chance que nous avons de disposer d’un tel îlot de fraicheur. Malgré une promesse de replantation à des fins ornementales pour tous les projets urbains qui nous ont été présentés, l’abattage impliquera une perte immédiate d’une centaine d’arbres et de biodiversité, sans aucune garantie de reconstitution à l’identique et dans des délais humainement acceptables. Il perturbera dramatiquement l’habitat naturel de toutes les espèces nicheuses.
En outre, suite aux inondations catastrophiques qui ont touché la rive gauche de Bergerac, le principe de précaution commande d’arrêter l’artificialisation des terres encore préservées par l’urbanisation.
- Nous réclamons le rejet du permis de construire, considérant la présence de chardonnerets élégants et d'autres espèces d'oiseaux.
- Nous proposons que ce bois puisse devenir un parc naturel grâce à une politique d’acquisition foncière par la municipalité.