Le Maire de Bergerac est enfermé dans sa tour d’ivoire.  Il a rejeté notre proposition de commission amiable d’indemnisation des commerçants touchés par la gestion et le suivi catastrophiques du chantier de la halle. Désormais adepte de la politique de la terre brulée, sans doute vexé par la mobilisation des commerçants qui contredit son autosatisfaction affichée depuis des mois quant à la gestion de ce dossier, il est prêt à tout pour ne plus cumuler de nouveaux retards de chantier. Conformément à sa ligne de conduite et à son mépris pour la concertation, il a décidé d’interdire l’accès à toute circulation automobile pendant un mois sur le site du Marché Couvert. Les abords de la halle se transforment en champ de bataille. 

Quelle provocation et quel cynisme que de communiquer à grand renfort de réseaux sociaux municipaux sur l’illumination intérieure de la halle. La halle s’illumine, les commerces s’éteignent. Deux lots y sont toujours vacants tandis que l’avenir du restaurant sur site s’assombrit. La fermeture autoritaire et catastrophique d’un mois à la circulation automobile ne fait qu’aggraver la situation économique catastrophique de tous les commerçants du quartier. Si lumière il doit y avoir, qu’elle porte sur les justifications qui ont conduit à ce nouveau revirement brutal dans la conduite du chantier annoncé par simple mail aux intéressés, vendredi dernier. Comment peut-on passer de trois ou quatre jours de fermeture à un mois ?

Il est urgent de reprendre le fil du dialogue avec les commerçants. Il est indispensable de permettre l’accès au site. Nous souhaitons savoir quel est encore cet imprévu de chantier qui a justifié une telle décision aberrante. La rénovation de la halle était un beau projet. La conduite municipale de ce chantier ne fait que créer rancœur, incompréhension, amertume et désolation économique. Nous réclamons en urgence une réouverture du site.